En toute liberté, Alpha Petulay trace sa propre route, inédite, joyeuse, loin, très loin des formats habituels. Un chemin qui ne ressemble à rien de ce que l’on a déjà entendu, un pont jeté entre les sonorités africaines issues de ce Congo qui l’a vu naître et la chaleur de ce Brésil où elle a grandi, entre l’énergie rock et les vibrations afro.
A la barre de ce Byangu rock (littéralement “rock à moi“), navire flamboyant où l’on parle anglais, swahili, portugais et français, où les claviers endiablés répondent avec malice aux guitares saturées, où la sincérité des messages scintille de mille feux et où la poésie de l’instant nous emmène dans un grand huit émotionnel, Alpha Petulay nous entraîne à sa suite dans un cercle de bonheur où l’amour se conjugue au présent, où les frontières n’ont plus de sens, un moment suspendu entre fête et conscience, introspection et exubérance.
Nul étonnement, donc, à ce que sa musique ait croisé au fil du temps les univers de Susheela Raman, Jacques Higelin, du Staff Benda Bilili ou de Soom T, tant, en convoquant les sonorités de trois continents, son groove nous emporte irrésistiblement sans jamais oublier de faire sens.