“Des voix sans artifices accompagnées de claquements de mains et autres percussions s’élèvent dans un ciel chargé d’éclairs. Ce sont celles d’une machine sonique à sept têtes douée d’une puissance émotionnelle forte, nommée Barrut qui creuse son sillon depuis les origines du chant polyphonique et le nourrit de son regard contemporain.” Catherine Carette
Barrut ce sont trois femmes et quatre hommes pour une symphonie fantastique qui tourne pour nous les pages d’une histoire ancestrale, et pourtant aux échos si contemporains, où se mêlent combats et contes, mythes et réalités, tristesse et fol espoir, sept voix qui chantent leurs compositions en occitan, s’interpellent, se répondent, se chevauchent, qui doucement nous envoûtent pour mieux, ensuite, rugir et nous entraîner dans leurs luttes intimes, politiques et universelles.
Se plaçant dans la lignée d’artistes tels que André Minvielle ou le Massilia Sound System, Barrut explore le verbe et la musicalité, se servant du corps et des percussions pour souligner la richesse de ses voix tour à tour bouillonnantes ou émouvantes, furieuses ou suspendues aux bribes de chants buissonniers ne connaissant aucune frontière.
Nourri de ces personnalités venues d’horizons différents – de la chanson française au rock en passant par le hip hop ou l’afrobeat, autant de styles où la voix est l’élément essentiel ! -, “La Part de l’Orage”, premier album après deux EP et trois créations scéniques, trouble nos consciences tout en emplissant nos coeurs de ces sublimes émotions que seule la musique dans son plus simple appareil peut provoquer.