Après deux EPs en anglais, Lakolyn ôte aujourd’hui le dernier masque derrière lequel il se cachait, en proposant un album, «Maux roses», entièrement en Français, nectar subtil et élégant, qui oscille entre des sonorités acoustiques, de synthés aux sons fluo, des grooves enjoués, en passant par des ambiances plus sombres.
Nourris par ses voyages aussi bien géographiques, entre New-York et Paris en passant par Barcelone ou Dublin, que musicaux, lui qui fut batteur de métal et 1er prix de conservatoire catégorie jazz, ses textes nous embarquent dans un trip mélodique empli de poésie et de songes, teinté ici ou là de petites touches surréalistes. Avec sa volonté, presque féroce, d’être toujours dans la douceur, la volupté, de mettre en lumière
cette chose intangible qui nous pousse à voir la vie en rose en permanence, même si, parfois, elle nous touche là où ça fait mal, Lakolyn nous embarque dans une pop intimiste et raffinée, un monde musical à mi-chemin entre M et Julien Doré, entre élégance et poésie, qui nous parle de passions et d’amours, de rêve et d’innocence, de blessures et de joies, de la vie en somme !