Sur le rectangle vert de nos vies isolées, il est des passions qui, plus que d’autres, révèlent ce qu’il y a de plus profondément ancré en nous, cette lumière qui nous fait avancer et sait si bien faire reculer la tentation de l’obscurité. Dans la galaxie de Méca, le foot est ce moteur qui donne du sens aux rêves, transformant chaque minute passée dans les travées d’un Chaudron surchauffé en vibration ultime, en parenthèse magique au milieu d’un quotidien forcément moins exaltant. Comme un condensé d’humanité, chaque match est le reflet de notre société, avec ses bons et ses mauvais côtés, ses joies folles et ses bouffées destructrices, ses amitiés éternelles et ses rencontres éphémères.
Dès lors, qui mieux que ce supporter de Saint-Etienne, engagé depuis toujours aux côtés de son club de coeur, pour mettre des mots forts sur cette passion de chaque instant, qui mieux que Méca et la puissance de son flow pour faire du football la plus belle des métaphores ?…
Alors, avec ce troisième album, «Onze Mondial», Méca revient avec la ferme intention de casser les codes, faire bouger les lignes tout en parlant de ses passions et préoccupations, entre rap et football, sans prendre de gants, avec ses mots cash et ses formules chocs. Entre rap, trap et ambiances plus légères, les 11 titres de l’album – produits par DJ DRK et Xesco Beats – balaient le monde d’aujourd’hui d’un regard sans langue de bois, sans censure, sans naïveté.
Peu importe ce que les autres pensent, Méca suit sa trajectoire, avec des montées et des descentes, et dit ce qu’il pense, que cela plaise ou non, prônant sans relâche l’union et la solidarité, que l’on vienne de Paname ou de Saint-Etienne, sans exception, sans discrimination.